Bienvenue, Kontan vwè zot en créole, Binvegnâ-te en vaudois
Je suis enchantée de vous accueillir dans ma case consacrée à mes récits imaginaires, aux échanges sur la philosophie de vie humaine.
Une philosophie de vie élaborée à partir de récits, de partages d’expériences à la rencontre des phénotypes et des cultures diverses.
Chaque histoire devient une matière première qui nous conduit à réfléchir au sens de la vie, à la résilience, à la façon d’habiter notre monde.
J’ai atterri sur terre sur une ile baignée de soleil créole, entourée d’une mer chaude et accueillante, bercée par les alizés humanistes et optimistes : Guadeloupe, Gwada, Karukéra, Kaloucéra, au cœur d’une caraïbe multiculturelle.
Je m’inspire de mes expériences de cadre, juriste, finance, du milieu bancaire, de coaching, formatrice, consultante, créatrice d’entreprises, adepte du retour au naturel et du végétalisme.
Mais, aussi de mes divers lieux de résidence ou de vacances.
Aujourd’hui, je m’épanouis près du lac Léman, heureuse d’appartenir à une ville balnéaire cosmopolite, littéraire en Suisse.
Dans le partage et les échanges entre communautés à Morges, la coquette.
Mon conjoint et nos deux jeunes adultes sont mes premiers lecteurs impitoyables.
Passionnée de littérature, de nouvelles technologies, d’interactions humaines et de culture, j’écris depuis que je sais tenir une plume : des créations imaginaires, pamphlétaires, historiques, sous forme de roman, théâtre musical, poésie et autres.
Depuis 2017, j’ai choisi de publier en autoédition parce que le système me permet de garder une part d’indépendance primordiale pour exercer mes autres passions en cuisine et produits naturels, biologiques, végétaliens. Du véganisme à l’ital livity sans renier la part traditionnelle de ma culture culinaire.
Au cours de discussions sur le créole dans des salons de présentation de mon livre, Des racines à la mer, des participants ont évoqué l’utopie voire la dystopie dans laquelle se trouvaient les habitants des iles mutées en départements intégrés à la France.
Ils ne comprenaient pas le concept et alors que j’essayais d’expliquer comment nous évoluons en mixant identité créole et française, j’ai commencé à entrevoir la situation ubuesque, proche de la schizophrénie culturelle dans laquelle je baignais depuis toujours.
Ainsi est née mon envie de placer mes histoires dans un monde reflet de la terre, terrô. Et un autre livre, le choix de Bastkalina.
Qu’est-ce donc que Terro ?
Un concept spécifique entre, l’Utopie de Thomas More : un monde parfait, mais impossible, la Dystopie de George Orwel : un futur cataclysmique et la Protopie de Kevin Kelly : Une société projetant un futur meilleur, imparfait, mais en évolution positive.
Un monde entre optimisme et pragmatisme.
Dans mes récits, j’imagine une créolotopie politique élaborant un régime politique humaniste porté par une ambition sociale équitable où j’aborde l’autosuffisance, les relations sociales apaisées, et une vision écologique avec une société plus conviviale et respectueuse de la nature et du vivant.
Une vision fortement inspirée de la démocratie suisse qui pourrait servir de modèle à une union des iles proches même en ayant des langues imposées différentes. Je rêve de cela pour la Caraïbe ; les autres régions pacifiques y gagneraient également.
La créolotopie passe d’abord par un recentrage de la philosophie de vie créole dans son environnement, une réappropriation de la langue, des savoir-faire et savoir-être.
Ensuite par l’élaboration d’un modus vivendi entre la culture imposée, la française, et la culture ancestrale.
Et enfin par faire savoir et faire connaître un tel mode de fonctionnement, discuter de points de vue et ainsi inciter chacun à envisager sa propre destinée dans un lieu, « topie ou topos » qui correspond à sa propre philosophie de vie.
Voilà des défis auxquels je vous convie chez Akazatina.com et dans mes romans chez Irenadubois.ch